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Le Départ

La veille du départ je dors chez Laurent et Isa (en fait chez la Maman d'Isa, mais j'arrêterai là mon indiscrétion…). Et le lendemain, Arno et Lolo (+ Isa bien sûr) sont là pour m'accompagner à l'aréoport de Roissy CDG. Après de chaleureux adieux je monte dans l'avion et m'aperçois avec stupeur que c'est un Boeing ! Moi qui justement fais l'effort de voyager avec Air France pour supporter l'aéronautique nationale (et aussi par peur de monter dans des Boeings…) me voilà obligé de risquer ma vie en utilisant un concurrent d'Airbus. Tant pis. Voilà comment Je passe donc les huit heures du vol à craindre l'inévitable : la faille mécanique, sans qu'elle ne survint. Quelle chance ! Vous me direz que j'exagère… Et alors ! J'ai le droit, non ?



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En fait mon stress est de courte durée car je commence à avoir mal aux dents. Je me suis fait arracher une dent de sagesse une semaine avant et je suis, sans le savoir, victime (non le mot n'est pas trop fort) d'une alvéolite. Pour les non initiés (qu'ils le restent à jamais !) une alvéolite c'est une bulle d'air qui se forme après que l'on a refermé lorsque l'on a enlevé une dent (enfin, j'entends d'ici certain dentistes me dire que ce n'est pas exactement ça, mais enfin c'est comme ça que me l'a expliqué le sympathique dentiste de Cayenne) et qui entraîne pourriture et mort du nerf. Ce dernier ne pourrit ni ne meurt sans le faire savoir au proprio des lieux… Et ça fait mal ! Et ça fait mal ! Je vous jure que je n'ai jamais eu si mal de ma vie. Même quand mon médecin m'avait arraché mon ongle incarné au gros orteil du pied après l'avoir trituré dans tous les sens c'était de la gnognotte à côté de l'alvéolite.

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