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La Colombie

Leticia

​Je passe la frontière et me retrouve a Leticia, en Colombie. En fait, la Colombie, là ou la guérilla n'est pas active, ça ne craint pas du tout, et c'est même relativement tranquille par rapport à d'autres endroits... Et ici, à Leticia, il n'y a pas la guérilla. Donc, ça ne craint rien du tout. Par conséquent, si ma sœur, dans les jours qui viennent, se pointe chez vous en vous demandant des sous pour payer ma rançon, ne lui donnez rien !

 

Les gens d'ici font d'ailleurs particulièrement honneur a l'excellente réputation dont ils jouissent dans les pays voisins. Ils sont aimables, paisibles et accueillants.

 

Pour le côté observations sociales, on voit une fracture énorme entre les descendants des colons espagnols et les indiens, dont la plupart vivent dans des tribus dans la campagne (forêt) avoisinante, et les autres ici, en ville. Les indiens vivent très pauvrement et, comme si cela ne suffisait pas, la plupart sont alcooliques. En outre, ils ne supportent pas bien l'alcool et qu'avec 2 bières ils sont raides. En dehors de ça, ils sont très gentils. J'ai même gratté la guitare et chanté avec certains d'entre eux et c'était bien sympa !

 

Autre fait intéressant (à remarquer, Mesdames et mesdemoiselles, à remarquer seulement !) que celui de la condition féminine ici (et plus généralement dans les pays que j'ai visité depuis mon départ) quasi identique à celui d'une poule pondeuse, a ceci près qu'on lui laisse également faire les courses, la cuisine, le repassage, le torchage des douze mioches, et autres taches menagères si émancipatrices que les femmes feraient encore chez nous sans les in(ter)ventions éclairées de messieurs Arthur Martin, Moulinex et autres Electrolux.

 

Dernière petite observation, un peu plus matérielle, ici il n'y a presque pas de voitures ou de camions, quasiment que des 2 roues, car on ne peut les acheminer que par bateau. Deux conséquences :

1) Une pollution sonore assez redoutable

2) Un taux d'estropiés parmi la population locale exceptionnellement élevé. Eh oui ! Les accidents de motos, ça te coupe vite un bras ou une jambe !

 

Finalement, après une petite semaine à Leticia, le temps nécessaire pour bien me remettre de ma dysenterie, j'embarque cette après-midi pour le Pérou, direction Iquitos.

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